Accueillis par Pierre Geirnaert, président d’AMPHITÉA, les 80 participants, parmi lesquels de nombreux responsables des secteurs liés au monde de la mer et de l’économie bleue ont pu participer à la rencontre dont l’objectit était de définir ce que représente aujourd’hui cette “économie bleue” et son poids réel en Martinique.
À travers les défis qui se posent actuellement – tels que le coût de l’énergie, le changement climatique ou la crise des sargasses – l’objectif était aussi de montrer comment les acteurs de ce secteur réagissent, innovent, créent des emplois.
Pour AMPHITÉA, il s’agissait également de se demander comment nos adhérents peuvent être acteurs en s’engageant au côté des porteurs de projets, mais aussi d’attirer l’attention des participants sur la nécessité d’une protection sociale efficace pour les femmes et les hommes de l’économie bleue.
Animée par Yvan Stolarczuk, directeur d’AMPHITÉA et Hervé Toussay, correspondant régional d’AMPHITÉA à la Martinique, cette conférence a multiplié les éclairages avisés. Pascal Fardin, délégué général de Contact-Entreprises a tout d’abord défini l’économie bleue en insistant sur son poids en Martinique.
Trois tables-rondes pour tout comprendre
La première, portant sur la mer, espace unique de plaisirs, a accueilli Gérard Josépha, président de la Ligue de Voile de Martinique, pour évoquer les sports nautiques et le tourisme. ainsi que Xavier Suivant, entrepreneur dans l’économie bleu et représentant des excursionnistes en mer.
La deuxième portant sur la mer espace de ressources alimentaires a permis à Jean-Michel Cotrebil, président du Comité régional des pêches et des élevages marins d’évoquer la pêche professionnelle et à Xavier Suivant d’aborder l’aquaculture martiniquaise.
Enfin, Éric Sellier, directeur de l’agence CMA-CGM Martinique et Emmanuel Lise, président du Cluster maritime de Martinique ont apporté leur vision de l’industrie navale, de la production d’énergie, des transports et des services portuaires.
À l’occasion de ces tables rondes, des illustrations de solutions innovantes ont été donné comme par exemple : un bateau de pêche à voile et un projet de transport de super-containers, plus respectueux de l’environnement.
Concernant la protection sociale des femmes et des hommes de la mer, c’est Claude Bonet, directeur du développement d’AG2R LA MONDIALE pour l’Océan Atlantique qui est intervenu, notamment pour rappeler l’importance de réaliser un audit de protection sociale.
Les participants se sont ensuite retrouvé au cours d’un cocktail dînatoire au cours duquel de nombreux liens se sont noués entre des personnes qui se connaissent, se croisent parfois, mais ont peu l’occasion d’échanger ensemble sur leur centre d’intérêt commun : la mer.