Avec Take a waste, les entreprises optimisent la gestion de leurs déchets

Katia Stolarczuk, Chargée de communication et de marketing

Quelle est l’ambition de Take a waste ?

La raison d’être de l’entreprise est de réduire au quotidien la dissipation des ressources.
Nous tenons à accompagner les entreprises vers toujours plus de tri et toujours moins de déchets.

Comment vous y prenez-vous ?

Pour que les entreprises adoptent une gestion durable et optimale de leurs déchets, nous les accompagnons à toutes les étapes, c’est-à-dire du diagnostic initial à l’instauration du tri, en passant par la formation des collaborateurs, la fourniture d’outils de suivi et d’éléments de communication.
Et une fois le tri en place, nous aidons les entreprises à gérer leurs déchets dans la durée en tant que mandataire de gestion, et déployons ensemble des actions de réduction des déchets. Toutes les entreprises ne se ressemblent pas et chaque réponse est unique.
À chaque fois, l’objectif est d’éviter au maximum l’incinération ou l’enfouissement des déchets, de favoriser le réemploi quand c’est possible et de réduire à la source les déchets.

Sur quels types de déchets agissez-vous ?

Sur tous les flux de déchets, sans exception. Les plus courants sont les déchets résiduels, que nous réduisons grâce au tri des cartons, des emballages, du papier, du verre, des biodéchets, etc. Mais il y a aussi les déchets mobiliers, les déchets électroniques et les déchets de soins C’est très large, cela va des toutes petites piles aux déchets très massifs.
Pour une entreprise, nous pouvons recenser jusqu’à 60 flux de déchets différents.

Pour les entreprises, quel est l’intérêt d’améliorer la gestion des déchets ?

Il y en a plusieurs. Le premier est d’ordre environnemental : en réduisant à la source et en limitant l’incinération ou l’enfouissement de leurs déchets, les entreprises évitent la pollution de l’air, des eaux et des sols.
Le deuxième intérêt est réglementaire : depuis 2016, les entreprises ont pour obligation de trier le papier-carton, le métal, le plastique, le verre et le bois, sous peine d’une amende pouvant aller jusqu’à 75 000 euros et de deux ans d’emprisonnement.
Une obligation qui s’étendra, dès 2024, aux biodéchets.
Sur le plan économique, les entreprises ont également intérêt à optimiser leur gestion, dans la mesure où le coût des déchets résiduels ne cesse d’augmenter.
Enfin, en optimisant leur gestion des déchets, les entreprises répondent à la pression de leurs clients et de leurs collaborateurs, de plus en plus exigeants sur ces questions.

Y a t-il des secteurs d’activité auxquels vous vous adressez plus particulièrement ?

Même si la santé, l’hôtellerie, la restauration et la distribution représentent actuellement notre cœur de cible, nous travaillons pour toutes les entreprises.
Chaque secteur a des déchets particuliers (déchets de soin pour la santé, palettes pour la distribution, etc.), même si l’on retrouve finalement souvent les cartons, le papier, les biodéchets…

À quand remonte la création de Take a waste ?

L’entreprise a été fondée en 2018 par deux anciens consultants en prévention et gestion des déchets, Mathieu Labro et Alexis Lemeillet. Leur souhait était d’être au plus près des entreprises pour les guider, pas à pas, dans leur gestion des déchets.
À ce jour, Take a waste comprend une trentaine de collaborateurs – essentiellement des ingénieurs et des commerciaux – et a déjà réalisé plus de 800 diagnostics.
Parmi nos clients, nous comptons Elsan, Vivalto et DomusVi pour le secteur de la santé, ou encore Relais & Châteaux, Accor, Louvre Hotels Group, KFC et Boulangerie Feuillette dans l’hôtellerie et la restauration.

Et vous, qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre Take a waste ?

Après mes études en communication et développement durable, je cherchais à travailler dans une entreprise en lien avec l’environnement, qui est pour moi une valeur essentielle.
Je voulais également que ce soit une entreprise qui fasse avancer les choses, car beaucoup font du « greenwashing » ou développent de fausses bonnes idées.
Chez Take a waste, il existe une expertise très riche et l’impact est bien réel : depuis sa création, l’entreprise a permis de détourner plus de 6 000 tonnes de déchets de l’incinération ou de l’enfouissement. C’est pour moi génial de participer à ce projet.