Quelle compréhension globale du PERI ?
Plusieurs avantages apparaissent importants pour les Correspondants : la portabilité et la possibilité de regrouper plusieurs produits en un seul, la grande souplesse qu’offre la possibilité de sortir du contrat en rente ou en capital, la possibilité d’effectuer des versements après la retraite et d’utiliser son capital avant terme pour acheter sa résidence principale, mais aussi les garanties prévoyance et les conditions de la réversion. Mais chacun de ces avantages est aussi porteur de questionnement.
Si le système de l’épargne retraite est simplifié en apparence, la multiplication des choix proposés tout au long de la vie du contrat – de la souscription à la liquidation – s’accompagne d’une fiscalité plus complexe.
Résultat : le besoin d’une vigilance accrue et surtout la nécessité d’être bien conseillé. Faut-il transférer ses anciens contrats sur un PERI ? Quel est l’intérêt de n’avoir plus qu’un seul support ? Faut-il sortir en rente ou en capital ? Comment jongler fiscalement entre les prélèvements fiscaux et sociaux à l’entrée, à la sortie et durant les versements ? Autant de questions qui renforcent le devoir de conseil de l’assureur vis-à-vis de ses clients.
Deux aspects méritent donc d’être précisés dans la présentation et la commercialisation du PERI : la question du transfert et de son intérêt, mais aussi la fiscalité.
Comment mieux répondre aux attentes des clients ?
Un produit nouveau comme le PERI suscite forcément beaucoup de questions, à fortiori lorsqu’il bouleverse la réglementation et ouvre de nouvelles perspectives.
Au cours de leurs ateliers de travail, les Correspondants régionaux d’AMPHITÉA ont souligné plusieurs points qui peuvent concourir à apporter de bonnes réponses.
Incontournable, le conseil doit s’accompagner, selon eux, d’une approche globale, transparente, complète pour permettre au client une véritable prise en main personnalisée de son avenir en fonction de sa situation familiale et professionnelle, de son patrimoine, de ses besoins et de ses objectifs de vie future. Dans cet esprit, l’action de conseil doit englober l’environnement réglementaire et législatif, d’autant que celui-ci est très mouvant, pour ne pas dire instable.
Côté pratique, les Correspondants préconisent l’emploi de tableaux comparatifs, de simulateurs avec des chiffres concrets, de vidéos pratiques…
Un écueil à éviter : le vocabulaire trop souvent complexe employé dans le monde de l’assurance. Sécuriser et fidéliser un client passe, au contraire, par une bonne pédagogie, dispensée par un conseiller bien formé et sachant se mettre à la portée de son interlocuteur.