Votre parcours professionnel ?
Je suis kinésithérapeute, avec une spécialisation en kiné respiratoire et vasculaire.
Après mon diplôme, en 2003, j’ai enchaîné les missions dans des structures hospitalières, des cliniques et des cabinets de kiné.
Aujourd’hui, j’exerce au sein d’un cabinet libéral ; ma consœur et moi avons décidé de nous associer.
Au cours de mon parcours, j’ai pu observer combien les professionnels de santé rencontraient des difficultés dans de nombreux domaines : déontologie, emploi…
Cela m’a donné envie de les soutenir.
J’ai passé un Master 2 en droit de la santé et de la protection sociale, à l’université de droit de Toulouse, en 2017, sous la direction du Professeur Isabelle Poirot-Mazères.
J’ai commencé à faire du conseil dans le le domaine de la santé, en parallèle de mon métier de kiné, en aidant, par exemple, des syndicats (de kinés, de dentistes…) à régler des litiges. Concrètement, j’ai participé à la préparation des dossiers et travaillé avec des avocats qui ont plaidé ensuite.
Votre implication dans d’autres activités ?
L’État a mis en place des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), dont la mission est de mener des projets de prévention en santé. Ces derniers peuvent concerner l’obésité, la santé mentale, l’accès aux soins…
Ces CPTS reposent sur des conventions tripartites (CPTS, ARS et CPAM), et regroupent des professionnels de santé.
Actuellement, il en existe environ 700 dans tout le pays.
Pour ma part, j’ai été élu vice-président en charge de l’innovation de la CPTS Toulouse Ouest, qui couvre 7 communes, ce qui représente 100 000 habitants.
Je suis également administrateur et membre du conseil scientifique de la FCPTS, la fédération qui regroupe les CPTS à l’échelle nationale et dont plus de 450 CPTS sont adhérentes. Avec Sébastien Adnot et Pascal Dureau, nous sommes en charge du développement d’une aile juridique.
Votre région et ce qu’il faut absolument découvrir ?
La région toulousaine mérite qu’on s’intéresse à son histoire : les cathares, la résistance, etc. C’est une histoire passionnante.
Sinon, il faut aller au viaduc de Millau, incroyable réalisation technique enjambant la vallée du Tarn ; visiter l’Aveyron, le Lot, qui sont des territoires magnifiques.
Je conseille également de se rendre à Montpellier et à Toulouse, où il y a plein de choses à voir. À Montpellier, je pense aux quartiers L’écusson et Antigone, qui sont très dynamiques. Et à Toulouse, au musée des Abattoirs, qui est un musée d’art moderne près de la Garonne, et qui plaît aussi bien aux adultes qu’aux enfants.
Vos hobbies et vos passions ?
J’aime beaucoup la musique. Ça va du jazz au classique, en passant par la musique contemporaine.
Côté littérature, j’apprécie la science-fiction, et tout particulièrement Frank Herbert, à qui l’on doit la saga Dune.
Votre rôle de Correspondant régional AMPHITÉA ?
En rejoignant AMPHITÉA, en 2022, j’avais en tête de créer des passerelles avec la FCPTS. Elles voient le jour, puisque nous allons bientôt faire venir des professionnels de santé à une soirée, pour leur parler de la retraite complémentaire. Si cela marche, nous réitèrerons l’opération, pour aborder cette fois-ci la prévoyance et le patrimoine.
Une anecdote en lien avec AMPHITÉA ?
Mon meilleur ami tient le café Authié, place Dupuy à Toulouse. C’est là que j’ai rencontré Grégory Motte, chargé de mission chez AMPHITÉA. Comme l’entretien s’était super bien passé, j’ai dit à un mon ami que cela porterait chance à son café. La chance lui a effectivement souri, puisqu’une grande chaîne de TV japonaise vient de faire un reportage sur son établissement. Il va être vu par des millions de téléspectateurs.