Votre parcours professionnel ?
Depuis 2005, je dirige une entreprise agricole, avec mon fils Victor : les Prairies du val joly, en Vendée. Nous sommes spécialisés dans les viandes d’exception, avec l’élevage de races bovines dites rustiques, comme la Salers, l’Aberdeen Angus et le bœuf Wagyu. Dans le même temps, nous élevons des chevaux de compétition.
Auparavant, j’avais travaillé au Puy du Fou comme directeur d’exploitation pendant une quinzaine d’années, puis chez Décathlon à des postes de direction.
Je suis revenu à la terre en achetant une entreprise spécialisée dans l’agro-alimentaire. Ensuite, j’ai repris les rênes des Prairies du val joly, qui est une entreprise familiale, fondée par mes arrière-grands-parents.
Cela correspond à ma formation d’ingénieur agricole et répond à mon goût pour la nature. Je suis très attaché à l’environnement, à la préservation de nos haies bocagères, et de nos plantes endémiques.
Votre implication dans d’autres activités ?
J’ai été pendant huit ans président régional de Face (Fondation Agir contre l’Exclusion), qui regroupe des entrepreneurs venant en aide à d’autres entrepreneurs en difficulté.
À mes yeux, l’aide sociale doit aussi passer par les entreprises. Et quand ces dernières peuvent la financer, il faut y aller.
Votre région et ce qu’il faut absolument découvrir ?
Il faut évidemment se rendre au Puy du Fou, pour y admirer ses spectacles historiques, mais aussi aller aux Sables-d’Olonne, et partir à la découverte de nos paysages pittoresques, comme le Marais poitevin et le Marais breton.
Il y a chez nous, en Vendée, un fort attachement à l’esprit de bénévolat. Le parc Puy du Fou, à la création duquel j’ai participé, est un bel exemple de cette dynamique associative.
Vos hobbies et vos passions ?
Je monte à cheval depuis l’âge de 3-4 ans, et cette passion ne m’a jamais quitté.
J’aime la relation avec le cheval : c’est quelque chose de très intense, qui offre une vraie leçon de vie et d’humilité.
Je prends également beaucoup de plaisir à emmener mes chevaux concourir sur de beaux terrains, en Europe. Je participe ainsi à une quinzaine de compétitions par an, en concours complet (dressage, saut d’obstacle et cross) ou en saut d’obstacle.
J’aime aussi la randonnée en montagne, les voyages.
Votre rôle de Correspondante régionale AMPHITÉA ?
Fin 2024, je suis arrivé au terme de mon mandat, débuté en 2008.
J’y étais venu par curiosité : en tant que chef d’entreprise, je me posais des questions sur les produits d’assurance.
Être Correspondant régional m’a permis non seulement de mieux les connaître, mais également de les faire évoluer.