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Un peu plus d’un an après son arrivée sur le marché où en est le nouveau Plan d’Épargne Retraite (PER) ? A-t-il rencontré son public ? Quels frein faudrait-il lever pour accroître son succès ? L’enquête réalisée par YCE partners et I'Argus de l'assurance fait le point en répondant à ces questions.
Premier constat positif : le lancement du nouveau produit d’épargne retraite et sa commercialisation sont jugés très réussis. C’est le PER Individuel qui sert de fer de lance au nouveau dispositif proposé aux Français, le PER Entreprise ayant été plus lent à démarrer, bien que désormais en croissance.
Principales raisons de ce succès, les qualités inhérentes au produit qui font du PER un outil privilégié de préparation de la retraite : possibilité de sortie en capital ou en rente, déductibilité des versements du revenu imposable à l’entrée, portabilité et simplification, mais aussi déblocage anticipé possible pour l’achat de la résidence principale…
« Le potentiel est immense pour le nouveau PER », relève l’étude qui prévoit une phase d’accélération et une accentuation du volume des souscriptions. Un « gros chantier » reste toutefois à engager pour obtenir une augmentation en valeur des contrats.
Si les objectifs fixés à la loi PACTE par le gouvernement ont bien été atteints, des freins et des obstacles demeurent. À commencer par la crise sanitaire, responsable d’un ralentissement des souscriptions, ou encore la complexité fiscale qui impose, pour l’épargnant néophyte, un accompagnement par un bon conseiller.
Mais l’enquête d’YCE partners s’intéresse aussi au futur, notant que si la loi PACTE et le PER visent à développer l’épargne retraite par capitalisation chez les Français, ceux-ci n’ont pas encore suffisamment pris conscience de se préparer au grand âge et à une possible perte d’autonomie. D’où la réflexion, chez les acteurs de l’assurance, visant à associer une offre « grand âge » au PER.
Enfin, autre sujet complexe, « voire tabou », l’inégalité en matière de capacité à épargner. « Comment inciter – et a minima faire adhérer – les contribuables non imposables (ou imposables dans une tranche marginale), donc non concernés par les incitations fiscales, et qui plus est ayant une faible – voire aucune – capacité d’épargne ? » s’interroge l’étude. Rendre le PER obligatoire, à terme, dans l’entreprise via des accords de branche, est l’une des voies envisagées…
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Par : La rédaction Publié le : 8 novembre 2021
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