L’enquête 2018 Cercle de l’Épargne/AMPHITÉA sur les Français, l’épargne et la retraite*, a brossé le portrait d’épargnants un peu plus enclins au risque. La baisse du rendement des fonds en euros a beaucoup joué dans ce renversement de tendance.
Après les années fastes au cours desquelles on pouvait obtenir du rendement sans prise de risque, les investisseurs ont compris que le recours aux unités de compte en actions est incontournable pour qui veut obtenir une rémunération intéressante.
Les principaux enseignements
Ainsi, 39 % des sondés se disent prêts à transférer une partie importante de leur épargne vers des placements dits à risques (unités de compte des contrats d’assurance vie) : 7 % certainement et 32 % probablement. Les plus sensibles à la nécessité d’évoluer sont, d’une part les moins de 35 ans, d’autre part les détenteurs de patrimoine élevé et les détenteurs de SICAV, de PEA ou d’actions.
Enfin, ceux qui épargnent très régulièrement en vue de leur retraite sont 51 % à accepter plus de risques.
Toutefois, si les unités de compte ont atteint 28 % de la collecte de l’assurance vie en 2018, les vicissitudes qu’a connues la Bourse au cours de l’année vont sans doute refroidir les ardeurs des investisseurs.
Autre constat de l’enquête : quand il s’agit d’épargner pour préparer leur retraite, les Français préfèrent le mode individuel (68%) au mode collectif. Les moins de 35 ans sont encore plus favorables (73 %) à l’épargne-retraite individuelle.
*Enquête réalisée sur internet par le Centre d’études et de connaissance sur l’opinion (CECOP), du 6 au 9 février 2018, auprès d’un échantillon de 1 002 personnes, représentatif de la population française. Le terrain d’enquête a été confié à l’IFOP.