Votre parcours professionnel ?
J’ai eu mes premiers emplois grâce au rugby, que je pratiquais à un bon niveau. Un jour, alors que je faisais fonction de directeur commercial d’une société d’intérim, j’ai rendu visite à mes beaux-parents dans leur boutique de marbrerie funéraire et de taille de pierre, à Strasbourg. S’y trouvaient des gens qui achetaient un objet à poser sur une tombe.
En les observant, je me suis rendu compte qu’ils faisaient là un geste d’amour. J’ai alors réalisé que pour faire ce métier, il fallait savoir écouter, aimer les autres et être ouvert.
Cela m’a interpellé, et j’ai vite créé une société dans ce domaine avec mon beau-frère, compagnon du devoir tailleur de pierre.
Nous avons racheté l’entreprise familiale et avons développé une offre allant de la marbrerie taille de pierre au monument historique, en passant par la marbrerie décoration, le columbarium, et la marbrerie funéraire traditionnelle.
En 2017, avec deux associés, nous avons créé le Groupe SAFE. Il y a trois ans quand mon beau-frère a pris sa retraite, l’entreprise Meazza Marbrerie Taille de Pierre a été scindée et le département funéraire-columbarium intégré dans le Groupe.
Nous avons bénéficié des conseils d’AG2R LA MONDIALE dans cette restructuration intégrant une transmission future. Le Groupe réalise aujourd’hui 35 % de part de marché de l’Eurométropole de Strasbourg en funéraire et 55 % des travaux funéraires effectués dans la ville de Strasbourg.
Votre implication dans d’autres activités ?
Dans mon métier, il faut aimer les autres. Je m’implique donc dans de nombreuses activités. Parmi elles, je suis membre du Lions Club et je soutiens le CRIG, le club de rugby de Illkirch-Graffenstaden.
Votre région et ce qu’il faut absolument découvrir ?
Originaire de Reims, je suis un Alsacien de cœur. L’Alsace est l’une des régions les plus touristiques de France. Ce qui fait sa force, c’est sa culture et ses traditions, à la fois architecturales et culinaires, mais aussi ses habitants. Ici, quand les gens s’engagent, ils s’engagent ; il y a un respect de la parole donnée.
Ce qui est formidable, c’est que tous les Correspondants régionaux AMPHITÉA vont découvrir ma région en juin, à l’occasion de la prochaine Assemblée Générale, qui aura lieu à Strasbourg.
Vos hobbies et vos passions ?
J’ai de nombreux centres d’intérêt, à commencer par mon entreprise et ma famille.
Ma fille a cofondé Les Culottées, un restaurant d’insertion, situé à Strasbourg, et il m’arrive, avec mon épouse, de lui donner un coup de main.
Sinon, j’aime les livres qui me font réfléchir, comme ceux de Frédéric Lenoir ou de Marc Halévy. J’essaye aussi de jouer au golf quand mon emploi du temps me le permet.
Votre rôle de Correspondant régional AMPHITÉA ?
Je le suis depuis 2016, et fais également partie de la commission Produits et Services de l’Association.
Ce que je trouve intéressant, c’est de déconstruire, auprès des adhérents que je rencontre, les idées reçues sur l’assurance, et de leur apporter des explications. J’alerte notamment les chefs d’entreprise sur l’importance d’anticiper.
Une anecdote en lien avec AMPHITÉA ?
J’en ai une qui remonte à ma première Assemblée Générale. Dans l’hôtel où nous étions, il y avait une piscine. En nageant, j’engage la conversation avec un monsieur que je ne connaissais pas. Il était très sympathique. J’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’André Renaudin, qui était alors directeur général d’AG2R LA MONDIALE. Le soir même, il prenait la parole devant tout le monde. Cette accessibilité illustre bien la dimension humaine et familiale d’AMPHITÉA.