Florent Motte
Agrée en juillet 2017 en tant qu’atelier d’insertion et organisme de formation, l’association Les Cycles-Re forme des salariés à destination des métiers de l’industrie et du vélo.
« Le constat de départ est que le bassin industriel toulousain peine à recruter des opérateurs de niveau 5, alors qu’il offre pourtant de réelles opportunités d’emploi », explique Florent Motte, fondateur de l’association.
Ce professionnel de l’économie sociale et solidaire a donc eu l’idée de créer une structure pour former des personnes victime d’un accident dans leur vie professionnelle, des jeunes éloignés du marché du travail, des femmes sans qualification ou des primo-arrivants dans un parcours de préqualification vers des métiers porteurs sur le territoire.
« Nous récupérons des vieux vélos que nous démontons et sablons avant de les repeindre par thermo-laquage et de les remonter selon les couleurs choisies par nos clients, détaille-t-il. Nous avons aussi développé un atelier d’autoréparation où le public peut bénéficier de conseil et de formation donnés par les salariés de l’atelier. Ceux-ci deviennent alors eux-mêmes formateurs dans une démarche très valorisante pour eux. »
Cycle-Re forme ainsi à différents métiers : peintre industriel, soudeur, ajusteur-monteur, chaudronnier, opération sur matériaux composites ou encore peintre en carrosserie. Les salariés en insertion peuvent bénéficier également d’une formation complémentaire au code de la route et en Français.
Les salariés en insertion bénéficient également d’une formation complémentaire au code de la route et en français.
« Nos clients sont des particuliers, mais aussi des entreprises et des collectivités locales comme la métropole toulousaine ou la Région pour lesquelles nous proposons un service de maintenance des vélos associé », note Florent Motte.
Un an après son lancement, Cycle-R a doublé ses effectifs pour passer à 14 salariés.
« Le soutien du groupe AG2R LA MONDIALE et d’AMPHITÉA a été très précieux constate son fondateur. Cela nous a permis, notamment, de financer les équipements coûteux dont nous avons besoin pour travailler.
D’un montant de 10 000 euros, le prix des assurés remis par AMPHITÉA a, par exemple, permis d’équiper l’atelier d’insertion d’une cabine de peinture avec son compresseur et sa sableuse. Mais c’est aussi une reconnaissance du travail accompli et un bel encouragement pour toute l’équipe ! »