Votre parcours professionnel ?
Cela fait 20 ans que j’exerce le métier d’avocat au barreau de Marseille.
La vocation est née au cours de mes études, en découvrant le droit fiscal, une matière que peu de gens apprécient a priori mais qui m’a donné envie de défendre les contribuables face à la machine étatique.
Après avoir créé mon propre cabinet, en 2007, je me suis tout de suite investie dans la profession : j’ai notamment dirigé le syndicat majoritaire entre 2019 et 2021 et ai été élue au Conseil national des Barreaux, ainsi qu’au conseil de l’Ordre du Barreau de Marseille.
En 2019, j’ai fondé Garoé, un cabinet exclusivement féminin, qui compte aujourd’hui trois associées et sept collaboratrices. C’est un cabinet qui se distingue par son fort engagement sociétal, ce qui lui vaut d’être reconnu « société à mission ». Notre démarche est d’insuffler des bonnes pratiques et de promouvoir des valeurs, tout en faisant du conseil en droit des affaires.
Votre implication dans d’autres activités ?
En plus de mes engagements au sein de la profession, j’ai présidé la commission économique de l’Union nationale des professions libérales (UNAPL). À ce titre, j’ai siégé pendant 6 ans au Conseil économique, social et environnemental de la région PACA.
Je me rends aussi tous les ans au Cambodge, dans le cadre de missions humanitaires organisées par Horizons solidarités, une association pour laquelle j’ai conçu des programmes de prévention et de lutte contre le VIH, et de défense des droits fondamentaux des personnes qui en sont atteintes.
Vos hobbies et vos passions ?
Pour me vider la tête, j’adore cuisiner, surtout des plats familiaux que l’on partage, comme une épaule d’agneau qui a cuit 12 heures. Il n’y a rien de mieux ! J’aime tout particulièrement les cuisines méditerranéenne et asiatique.
À côté de cela, j’aime la musique – je pratique la clarinette, dont j’ai joué jusqu’à un haut niveau. Et puis, j’adore marcher dans les calanques.
Votre région et ce qu’il faut absolument découvrir ?
Les calanques de Marseille, justement !
Avoir un parc naturel aussi beau, si proche de la ville, c’est merveilleux.
J’en connais une facile d’accès : la calanque de Marseilleveyre. Au départ du centre-ville, on se rend en bus à l’entrée des Goudes, et après avoir marché 40 minutes le long la mer, on arrive dans une crique, où il y a un restaurant qui s’appelle Chez le Belge. C’est juste extraordinaire !
Sinon, j’aime beaucoup le Lubéron, dans le Vaucluse. Il y a des endroits très beaux à découvrir, comme la commune de Roussillon, avec ses carrières d’ocre magnifiques. Alors qu’on est à 40 minutes d’Avignon, on se croirait dans le Colorado.
Votre rôle de Correspondante régionale AMPHITÉA ?
Je le suis depuis 2009, 2025 est donc ma dernière année. Mon rôle aura été de relayer les préoccupations des assurés. J’ai le sentiment d’avoir été utile, grâce notamment à ma profession et à mes engagements professionnels.
Une anecdote en lien avec AMPHITÉA ?
Ces quinze années ont été extrêmement enrichissantes sur le plan humain. J’ai découvert des personnes que je n’aurai pas rencontrées autrement, et me suis fait beaucoup d’amis.