Votre parcours professionnel ?
Après mes études pharmaceutiques, j’ai passé l’internat de Lille pour poursuivre le cursus biologie. Après cinq années en services hospitaliers, j’ai travaillé à l’Inserm pour la réalisation de ma thèse, puis au centre de bilan de santé de l’Institut Pasteur de Lille.
Je me suis installé à Lille en 1984, dans un laboratoire polyvalent travaillant avec des cliniques, et me suis spécialisé dans les domaines de la procréation médicale assistée et du diagnostic prénatal. Je suis actuellement en cumul emploi retraite comme biologiste du groupe Cerballiance.
Votre implication dans d’autres activités ?
J’ai des activités dans d’autres associations : le Lions club Lille Faidherbe pour les actions visant l’amélioration des conditions de l’enfant, et l’association Porsche Nord Picardie pour l’amitié des membres et les sorties en voiture.
Votre région et ce qu’il faut absolument découvrir ?
Il y a tout d’abord les langues régionales, comme le picard, avec ses variantes locales que sont le ch’ti ou ch’timi (Lille) ou le rouchi (Valenciennois) –, mais aussi le flamand dans une partie de la Flandre française, et le Patois dunkerquois.
Dans le film Bienvenue chez les Ch’tis, un personnage a cette fameuse tirade : « C’EST LE NORD ! LES CHETEMI, il n’y a que ceux qui vivent dans le charbon, qui vivent bien, mais les autres, des miséreux, ça meurent très jeunes. Il fait très froid, en été ça va, mais en hiver ça descend -10, -20, je reste couché – 40, C’EST LE NORD ! »
La richesse économique du Nord rappelle un passé enviable, tant agricole qu’industriel, façonné par les autochtones et les migrants qu’ils ont su accueillir : paysans, mineurs, pêcheurs, sidérurgistes, ouvriers du textile, mais aussi de grands hommes politiques, des écrivains…
Les combats de coqs, la colombophilie, les concours de pinsons sont inscrits dans le registre des coutumes régionales. Il faut visiter le Palais des Beaux-Arts de Lille, le vieux Lille, la Vieille Bourse, le musée de la Piscine, le LaM, le Louvre-Lens… Ou encore se promener sur la côte d’Opale, le long de la Deûle ou de la Lys, et dans l’avesnois. Il existe une diversité de paysages avec des histoires et des cultures remarquables.
Vos hobbies et vos passions ?
J’aime les sorties VTT avec des amis et mon épouse pour explorer les campagnes et les massifs de l’Estérel ou des Maures, ainsi que les randonnées hebdomadaires pour se préparer aux treks avec les enfants, et les parcours de golf avec les amis.
J’aime aussi écrire. D’abord pour la profession : j’ai signé un « Guide pratique des analyses médicales », qui est un dictionnaire des analyses de laboratoire classées de A à Z, et dont c’est la 7e édition cette année, et un « Guide pratique des analyses prénatales ».
Par ailleurs, j’aime faire des comptes-rendus de vacances, de visites et de séjours, y compris ceux des associations. Pour AMPHITÉA, je réalise celui des réunions des Correspondants : le « Supplément du samedi ».
Votre plat préféré ?
La carbonade flamande. C’est un ragoût de bœuf que l’on fait mijoter dans de la bière brune, et que l’on additionne d’oignons, de pain d’épices et de moutarde (voir recette).
Votre rôle de Correspondant régional AMPHITÉA ?
Lorsqu’on m’a proposé, en 2016, de devenir Correspondant, je me suis dit qu’une opportunité se présentait : aller aux réunions régionales et nationales permet de faire des rencontres intéressantes avec différentes professions.
Les sujets abordés sont l’assurance, la protection sociale, mais surtout la vie des membres de l’association. Avoir une fonction reste utile à l’Axssociation : je suis responsable de la communication, en charge de faire un rapport au cours des Focus régionaux.
Le rôle du Correspondant régional d’AMPHITÉA est de rappeler que la protection sociale offerte par AG2R LA MONDIALE est une nécessité. Il doit être à l’écoute des assurés de sa région, tout en les informant des mesures et des outils mis à leur disposition pour répondre à leurs besoins.
Une anecdote en lien avec AMPHITÉA ?
Entre nous, nous ne manquons pas de dire qu’AMPHITÉA est une grande famille. Je l’ai vécu très concrètement avec un excellent accueil dès mon arrivée : mon premier contact avec l’association s’est fait lors d’un voyage à Londres à l’occasion de la réunion centrale, ce qui m’a permis de rencontrer les Correspondant(e)s et leur conjoint(e)s, ainsi que le bureau, les commissions…
La carbonade flamande
Ingrédients
• Coupez la viande en gros cubes. Émincez les oignons et les échalotes. Hachez l’ail.
• Dans une grande cocotte, faites chauffer le beurre. Faites dorer les morceaux de viande sur toutes les faces. Desservir.
• Dans la même cocotte, faites revenir les oignons et les échalotes jusqu’à ce qu’ils soient fondants.
• Ajoutez la viande. Versez la bière. Ajoutez l’ail, le thym, le laurier, la cassonade et la moutarde. Salez et poivrez. Mélangez bien.
• Couvrez la cocotte et laissez mijoter à feu doux pendant 1 heure 30.
• Retirez le couvercle et ajoutez la tranche de pain d’épices préalablement râpée.
Laissez mijoter encore 30 minutes.
• Servez chaud avec des frites maison croustillantes (ou des pommes de terre vapeur).
Instructions
• Coupez la viande en gros cubes. Émincez les oignons et les échalotes. Hachez l’ail.
• Dans une grande cocotte, faites chauffer le beurre. Faites dorer les morceaux de viande sur toutes les faces. Desservir.
• Dans la même cocotte, faites revenir les oignons et les échalotes jusqu’à ce qu’ils soient fondants.
• Ajoutez la viande. Versez la bière. Ajoutez l’ail, le thym, le laurier, la cassonade et la moutarde. Salez et poivrez. Mélangez bien.
• Couvrez la cocotte et laissez mijoter à feu doux pendant 1 heure 30.
• Retirez le couvercle et ajoutez la tranche de pain d’épices préalablement râpée.
Laissez mijoter encore 30 minutes.
• Servez chaud avec des frites maison croustillantes (ou des pommes de terre vapeur).