Votre parcours professionnel ?
Je travaille depuis toujours dans le domaine de la gestion des risques. J’ai été salarié dans des secteurs très variés (construction de centrales nucléaires, ministère de la Culture, parc d’attraction, production de film plastique pour emballage, bureau de contrôle), puis consultant indépendant et co-gérant du cabinet Ariskan.
En 2018, Bureau Veritas (leader français en matière de qualité, hygiène, sécurité et environnement, NDLR) m’a proposé de gérer la coactivité sécurité des entreprises qui interviennent sur le projet Mareterra, à Monaco. J’ai quitté Ariskan et travaille depuis sur ce projet. C’est l’un des plus gros projets européens d’extension en mer, avec plus de 3 000 personnes sur le chantier.
Votre implication dans d’autres activités ?
Par le passé, j’ai participé à des jurys et fait de l’accompagnement de classes dans le cadre du projet Entreprendre pour apprendre (EPA), parrainé par AMPHITÉA, mais aujourd’hui, Mareterra me laisse très peu de temps.
La situation sera différente à partir du 30 avril 2025, date à laquelle je prendrai ma retraite. J’ai notamment pour projet de m’impliquer dans l’Association 60 000 rebonds*, qui aide les entrepreneurs dont l’entreprise a fait faillite à reconstruire un nouveau projet professionnel.
Votre région et ce qu’il faut absolument découvrir ?
Je vis en PACA depuis une quinzaine d’années, précisément au Puy-Sainte-Réparade.
Parmi les domaines viticoles de la région, il y en a un à ne pas rater : celui du château La Coste, sur lequel se trouve un parcours d’art et d’architecture composé de plus de 40 œuvres contemporaines, ainsi que cinq restaurants, dont l’étoilé Hélène Darroze à Villa La Coste.
À côté de chez moi, il y a aussi le Lubéron, qui regorge d’endroits extraordinaires, comme Lourmarin et Gordes.
Vos hobbies et vos passions ?
J’aime découvrir de nouveaux restaurants, d’autant que j’aime beaucoup cuisiner. Cela m’arrive lors de dîners tournants, que j’organise avec deux couples d’amis : le même soir, nous prenons l’apéro et l’entrée chez l’un, ensuite nous nous rendons chez un autre pour le plat, et nous finissons chez le troisième pour le fromage et le dessert. C’est très sympa et cela nous permet de faire de belles découvertes culinaires.
L’une de mes recettes préférées est le gigot de 7 heures, que j’adapte en remplaçant le vin par de la bière brune (voir recette).
Depuis quatre ans, mon épouse et moi proposons également des chambres d’hôtes. Bâtie sur un terrain très boisé, notre maison, qui est une maison d’architecte, s’y prête particulièrement bien. C’est pour nous l’occasion de faire de belles rencontres.
Je fais aussi des randonnées en moto, notamment en pleine nature (sur les pistes du Trans Euro Trail, une communauté de motards qui trace des chemins pour les deux roues dans toute l’Europe). Dans mon garage, j’ai plusieurs motos, dont une XT500 Yamaha et une Guzzi V85 TT.
Enfin, je prévois de faire des marches sur le chemin de Compostelle lorsque je serai à la retraite.
Votre rôle de Correspondant régional AMPHITÉA ?
C’est avant tout un rôle de sensibilisation aux produits d’AG2R LA MONDIALE, mais aussi à ce que fait AMPHITÉA. Pour cela, j’interviens sur les forums qu’organise notre assureur partenaire.
Une anecdote en lien avec AMPHITÉA ?
En 2014, à ma première Assemblée Générale, qui avait lieu à Biarritz, mon épouse et moi avons fait une promenade en 2 CV avec Ghislain Bodein, Correspondant régional dans les Hauts-de-France, et sa femme. Nous sommes devenus amis, et nous voyons souvent en dehors d’AMPHITÉA. C’est cela, AMPHITÉA : de belles rencontres et de belles amitiés !
* AMPHITÉA a signé un partenariat avec l’association 60 000 rebonds
Le gigot de 7 heures
Ingrédients
• 1 beau gigot d’agneau de 3 kg
• 1 carotte
• 4 feuilles de laurier
• 3 têtes d’ail
• 1 branche de romarin ou quelques branches de sarriette
• 20 cl de vin blanc moelleux (Jurançon, Monbazillac)
• 1 petit bouquet de thym
• Quelques branches de persil plat
• 10 cl d’huile d’olive
• 1 cube de bouillon de bœuf
• Sel fin, gros sel, poivre noir concassé
Préparation
• Demandez à votre boucher de raccourcir le gigot et de vous donner les parures et l’os du quasi. Demandez également de piquer le gigot de 200 g de lard gras. De retour chez vous, déposez le gigot dans la cocotte.
• Faites bouillir une grande quantité d’eau salée et versez-la sur le gigot de façon à le recouvrir complètement.
Laissez reposer 15 minutes, puis sortez le gigot et videz l’eau de la cocotte. Égouttez et séchez le gigot, essuyez la cocotte.
Préchauffez le four à 90 °C (th. 3).
• Épluchez les gousses des têtes d’ail. Épluchez la carotte et coupez-la en tranches.
Liez en bouquet garni le thym, le laurier, le persil et le romarin ou la sarriette.
• Faites chauffer l’huile d’olive dans la cocotte.
Faites dorer le gigot sur toutes ses faces, puis arrosez-le de vin blanc.
Faites bouillir 50 cl d’eau et y délayer le cube de bouillon. Versez le tout sur le gigot.
Ajoutez les gousses d’ail et les tranches de carotte tout autour du gigot, puis mettez le bouquet garni dans la cocotte.
Salez au gros sel et saupoudrez de poivre concassé. Couvrez hermétiquement la cocotte et mettez-la au four.
Faites cuire au moins 7 heures en surveillant bien la cuisson et en retournant le gigot de temps en temps (environ toutes les heures et demie). Si le jus de cuisson réduit trop, ajoutez de l’eau chaude.
• La cuisson terminée, dressez le gigot sur un plat. Retirez le bouquet garni.
Passez le contenu de la cocotte au mixeur (jus de cuisson, gousses d’ail, carotte) et servez cette sauce à part. Le gigot est si tendre qu’il se sert à la cuillère.