• Actualités
    • À la une
    • Vie de l'association
    • ▸ Alsace-Lorraine
    • ▸ Antilles-Guyane
    • ▸ Aquitaine
    • ▸ Bourgogne-Franche-Comté
    • ▸ Bretagne - Pays-de-la-Loire
    • ▸ Centre Ouest-Atlantique
    • ▸ Centre Touraine
    • ▸ Champagne-Ardenne
    • ▸ Hauts-de-France
    • ▸ Ile-de-France
    • ▸ La Réunion
    • ▸ Languedoc-Roussillon
    • ▸ Midi-Pyrénées
    • ▸ Nouvelle Aquitaine
    • ▸ Océan Pacifique
    • ▸ Provence-Alpes-Côte d'Azur
    • ▸ Rhône-Auvergne
  • Dossiers
    • Prévoyance
    • Épargne et placements
    • Bien vieillir
    • Nouvelle réforme des retraites
    • Protection sociale et patrimoniale des femmes
    • Univers des services - partie 1
    • Univers des services – partie 2
    • Dirigeants et entreprises
    • Préparation à la retraite
    • Transformation des contrats de retraite Madelin en PERI
    • Protection de la famille
    • Prélèvements fiscaux et sociaux
    • Retraite : on rebat les cartes
    • Protection sociale : quel modèle réinventer ?
    • Épargne
    • Prévoyance : comment anticiper ?
  • En pratique
    • Documentation
    • Nos e-séries
    • Fiches pratiques
    • Lexique
    • FAQ
    • Chiffres-clés
    • ▸ Économie
    • ▸ Épargne
    • ▸ Prévoyance
    • ▸ Retraite
    • ▸ Santé
    • À vous de jouer
    • Les bonnes adresses
  • Votre association
    • Qui sommes-nous ?
    • ▸ Notre histoire & nos valeurs
    • ▸ Notre fonctionnement
    • ▸ Nos missions
    • ▸ Renforcer l'esprit du Réseau
    • ▸ Livre numérique du Jubilé de l'Association
    • Nos produits
    • Nos partenaires
    • Nous contacter
Club annonces ⟩ Club emploi ⟩

Association d'assurés partenaire d'AG2R LA MONDIALE
et partenaire du CERCLE DE L'ÉPARGNE

ESPACE CLIENT AG2R LA MONDIALE
  • Cercle de l'Épargne
  • Solidarité
  • Santé
  • Comprendre
  • Quiz
  • Économie
  • Partenariat
  • Prévoyance
  • Épargne
  • Retraite
  • Protection sociale et patrimoniale
  • Économie et fiscalité
  • Vie de l'Association
  • Partenaire AG2R LA MONDIALE
  • Actualités
    • À la une
    • Vie de l'association
    • ▸ Alsace-Lorraine
    • ▸ Antilles-Guyane
    • ▸ Aquitaine
    • ▸ Bourgogne-Franche-Comté
    • ▸ Bretagne - Pays-de-la-Loire
    • ▸ Centre Ouest-Atlantique
    • ▸ Centre Touraine
    • ▸ Champagne-Ardenne
    • ▸ Hauts-de-France
    • ▸ Ile-de-France
    • ▸ La Réunion
    • ▸ Languedoc-Roussillon
    • ▸ Midi-Pyrénées
    • ▸ Nouvelle Aquitaine
    • ▸ Océan Pacifique
    • ▸ Provence-Alpes-Côte d'Azur
    • ▸ Rhône-Auvergne
  • Dossiers
    • Prévoyance
    • Épargne et placements
    • Bien vieillir
    • Nouvelle réforme des retraites
    • Protection sociale et patrimoniale des femmes
    • Univers des services - partie 1
    • Univers des services – partie 2
    • Dirigeants et entreprises
    • Préparation à la retraite
    • Transformation des contrats de retraite Madelin en PERI
    • Protection de la famille
    • Prélèvements fiscaux et sociaux
    • Retraite : on rebat les cartes
    • Protection sociale : quel modèle réinventer ?
    • Épargne
    • Prévoyance : comment anticiper ?
  • En pratique
    • Documentation
    • Nos e-séries
    • Fiches pratiques
    • Lexique
    • FAQ
    • Chiffres-clés
    • ▸ Économie
    • ▸ Épargne
    • ▸ Prévoyance
    • ▸ Retraite
    • ▸ Santé
    • À vous de jouer
    • Les bonnes adresses
  • Votre association
    • Qui sommes-nous ?
    • ▸ Notre histoire & nos valeurs
    • ▸ Notre fonctionnement
    • ▸ Nos missions
    • ▸ Renforcer l'esprit du Réseau
    • ▸ Livre numérique du Jubilé de l'Association
    • Nos produits
    • Nos partenaires
    • Nous contacter

Abonnez-vous à la Lettre d'informations "AMPHITÉA infos"

Accueil > Prévoyance > « La politique de l’âge reste encore trop médico-sociale »

Prévoyance

Comment rester serein face aux aléas de la vie ?

Choisir, à tous les âges de la vie, la bonne prévoyance adaptée à votre situation personnelle, c’est assurer la sécurité de vos enfants, préserver vos revenus, mettre vos proches à l’abri, ou encore vous ménager une retraite paisible.

  • Et si vous preniez votre prévoyance en main ?
  • Comment choisir votre garantie prévoyance ?
  • « Votre temps, votre implication et votre engagement sont essentiels »
  • « La prévoyance, ce n’est pas demain, c’est tout de suite ! »
  • « Se bâtir une prévoyance, c’est un geste d’amour pour ses proches »
  • Inaptitude, incapacité, invalidité : quelles différences ?
  • Prévoyance : points de repère
  • Testez vos connaissances sur la prévoyance
  • Liens et adresses utiles
  • Un abécédaire pour comprendre la prévoyance

Prévoyance

« La politique de l’âge reste encore trop médico-sociale »

Pour Marie-Anne-Montchamp, directrice générale de l’OCIRP, la prévoyance a pour vocation de renforcer la citoyenneté de ceux qui subissent un accident de la vie. Dans ce domaine, la politique de l’âge a encore des progrès à faire.

Marie-Anne-Montchamp, Directrice générale de l’OCIRP

AMPHITÉA magazine : L’OCIRP, dont vous êtes la directrice générale, est une union d’institutions de prévoyance à but non lucratif et à gouvernance paritaire. Quel est son rôle concrètement ?

Marie-Anne-Montchamp : À travers notre raison d’être « Engagés pour l’autonomie », notre rôle est d’apporter aux branches professionnelles, des garanties de prévoyance, dans le cadre d’accords collectifs, au bénéfice des salariés des entreprises. C’est l’essentiel de notre vocation, même si nous proposons aussi des solutions d’accompagnement individualisées.
Nous assurons 123 branches professionnelles, ce qui représente de nombreux secteurs d’activité. Certains besoins sont les mêmes pour tous, quel que soit le métier que l’on exerce, mais la vie professionnelle pèse lourd sur le risque et la protection sociale doit être arrimée à la réalité du monde du travail à travers des garanties spécifiques, que nous proposons grâce à un important dialogue social de branche.

A. M. : Le Groupe AG2R LA MONDIALE, qui gère 110 accords de branche, est un membre très actif de l’OCIRP…

M-A. M. : Oui, c’est un membre très important de notre union et son rôle a été renforcé par l’arrivée à la vice-présidence de l’OCIRP de Philippe Thouron, président du GIE AG2R, où il siège au titre de la CPME dans le collège “adhérents”.

A. M. : Constatez-vous une évolution des besoins de protection sociale ?

M-A. M. : Le système de protection sociale fait face à une augmentation importante des dépenses de santé liées aux pathologies chroniques, notamment d’origine psychique et au vieillissement de la population.
Ces pathologies ont des conséquences lourdes sur la vie des personnes qui les subissent car elles affectent leur liberté d’agir, leur capacité à rester actives, en bref, à rester des citoyens à part entière.
La prévoyance a pour vocation de renforcer la citoyenneté de ceux qui subissent un accident de la vie.
Il faut bien sûr soigner, mais aussi mettre en œuvre des moyens financiers renforcés amplifiés par un accompagnement approprié afin d’atteindre un haut degré de protection sociale.

A. M. : Notre regard sur le handicap a-t-il changé ?

M-A. M. : À travers la loi que j’ai eu l’honneur de porter, le législateur a reconnu que le handicap affecte la citoyenneté. Cette citoyenneté, c’est la mobilité, l’accès à l’emploi, l’égalité des chances.
Alors, oui, il y a eu beaucoup de fait, mais il suffit de regarder autour de soi pour comprendre que malgré des avancées, la vie des personnes handicapées est encore un parcours du combattant.
Le droit à compensation, par exemple, bénéficie de financements limités et le système n’est pas calibré pour faire face à l’ensemble des besoins.
Or la protection sociale, par ses mécanismes de compensation, doit prévenir le déclassement social. C’est tout le sens et tout l’enjeu de la prévoyance.

A. M. : Qu’en est-il de la politique de l’âge ?

M-A. M. : Il y a une énorme différence entre la politique du handicap, une politique de la citoyenneté, et la politique de l’âge, qui reste encore trop médico-sociale.
Les personnes âgées, auxquelles on n’accorde pas les mêmes droits qu’aux personnes handicapées, sont victimes d’une injustice criante, alors qu’il faudrait que jusqu’à la dernière seconde de leur vie, elles puissent bénéficier des principes de l’égalité des chances comme le dispose la loi du 11 février 2005.
Certes nous nous sommes collectivement focalisés sur le risque de la dépendance, mais celui-ci ne concerne que les toutes dernières années de la vie, alors que la réalité du vieillissement, très différente selon les individus, commence dès que la personne perçoit, à un moment de sa vie, un besoin d’être accompagnée pour se déplacer, aller faire des courses, faire son ménage etc.
Chacun devrait être en mesure d’évaluer sa situation et de limiter ses risques – perte de lien social, isolement, dégradation de sa santé psychique… – par la prévention notamment.
À ce titre, le programme ICOPE « Integrated Care for Older People », ou « soins intégrés pour les personnes âgées », de l’Organisation Mondiale de la Santé propose cinq étapes pour passer du curatif au préventif : le repérage, l’évaluation approfondie, le plan de soins personnalisé, le suivi du parcours de soins et enfin l’implication des collectivités et le soutien aux aidants.
Chacun est invité à évaluer six registres des effets du vieillissement : la cognition, la nutrition, la vision, l’audition, la psychologie, la mobilité.

A. M. : Quelle doit être la part de la réponse publique et de la réponse privée ?

M-A. M. : Comme pour les autres risques couverts par la Sécurité sociale, nous avons besoin d’une complémentarité entre public et privé.
Mais si, pour le risque santé, les assureurs complémentaires sont quasiment cantonnés dans un rôle de financeur aveugle, ils doivent, en matière d’autonomie, valoriser leur valeur ajoutée spécifique, leur capacité à appréhender le risque de manière plus fine pour apporter une réponse pertinente.
En évaluant notamment les effets de leurs interventions, ils doivent pouvoir dire J’ai été efficace et pas simplement J’ai payé…
Au côté de la Sécurité sociale, les assureurs doivent apporter une complémentarité systémique et pas seulement paramétrique. La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie doit nous inspirer afin de penser l’articulation entre la 5e branche de la Sécurité sociale et les assureurs complémentaires.

A. M. : Après presque cinq ans d’existence, où en est cette 5e branche ?

M-A. M. : Du fait de mon parcours, j’ai une affection particulière pour elle et je lui reconnais beaucoup de vertus, à commencer par le concours qu’elle apporte aux Départements pour financer l’APA et l’APCH.
Cela étant dit, et même si elle dispose tout de même d’un budget de quelque 50 milliards d’euros, il faut constater qu’elle n’est pas encore à la hauteur des enjeux. Certes, elle est encore jeune, mais il faut être plus exigeant sur son rôle, ses missions, son fonctionnement.
En matière d’autonomie, on a besoin d’un pilote dans l’avion, dont le rôle ne se cantonne pas au financement.
Il faut renforcer la mission agentielle de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, au côté des collectivités territoriales, dans la prise en charge de l’âge et du handicap par une connaissance des besoins, un accompagnement personnalisé des personnes, une évaluation des actions et une capacité de pilotage global du système.

A. M. : Et le citoyen dans tout ça ?

M-A. M. : Il doit être acteur de sa protection sociale. Cela veut dire qu’il doit en comprendre les enjeux et agir en responsabilité. Mais notre système de protection doit être aussi capable de lui permettre d’exprimer sa citoyenneté.
Ce n’est pas un problème dans le domaine de la santé, où la réponse aux besoins est assez universelle.
Mais pour l’autonomie, la réponse à apporter dépend du projet de vie de l’individu, de l’endroit où il vit, de sa capacité à s’engager dans la vie sociale.

Bio express

• Diplômée de 3e cycle en gestion de ressources humaines, Marie-Anne Montchamp a commencé sa carrière en gérant une société de conseil en ressources humaines (1992), puis en fondant l’agence Entreprise et Handicap (2006).
• Elle a occupé diverses fonctions électives : adjointe au maire de Nogent-sur-Marne, conseillère régionale d’Ile-de-France, députée de la 7e circonscription du Val de Marne, juge titulaire à la cour de Justice de la République.
• Elle a été secrétaire d’Etat, chargée des personnes handicapées, auprès du ministre de la Santé et de la Protection sociale (2004 à 2005) et auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale (2010 à 2012).
• Elle a porté la loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées portant création de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie puis la loi du 11 février 2005 pour l’Égalité des droits, des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
• Elle a été présidente de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).
• Elle a été membre du RPR, devenu UMP et de Les Républicains, avant de rejoindre Emmanuel Macron et son mouvement En Marche.
• Chargée de mission auprès du président de la République sur le dossier du Handicap (2005), elle est actuellement directrice générale de l’OCIRP.

En savoir plus

  • Pour en savoir plus sur l’OCIRP

Par : humancom Publié le : 16 octobre 2025

Noter
5/52 votes
Imprimer
Partager

Prévoyance

Et si vous preniez votre prévoyance en main ?

Prévoyance

Comment choisir votre garantie prévoyance ?

Prévoyance

« La prévoyance, ce n’est pas demain, c’est tout de suite ! »

Prévoyance

« La politique de l’âge reste encore trop médico-sociale »

Prévoyance

« Se bâtir une prévoyance, c’est un geste d’amour pour ses proches »

Prévoyance

Inaptitude, incapacité, invalidité : quelles différences ?

Prévoyance

Testez vos connaissances sur la prévoyance

Prévoyance

Liens et adresses utiles

  • Plan du site
  • Contact
  • Lettre d'informations
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité

©Amphitea, Tous droits réservés

Gérer le consentement aux cookies
Afin de vous offrir la navigation la plus adaptée à vos besoins, nous souhaitons utiliser des cookies sur ce site avec votre consentement. En cliquant sur le bouton "Les accepter tous", vous acceptez le dépôt de l’ensemble des cookies, utilisés par notre site internet, sur votre terminal. Ces cookies servent à des fins de suivi statistiques et fonctionnement technique pour améliorer votre visite sur notre site. Vous pouvez les refuser en cliquant sur "Fonctionnels uniquement" ou "Voir les préférences"
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Préférences
{title} {title} {title}