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Accueil > Vie de l'association > Enquête 2024 : la percée du Plan d’Épargne Retraite
La conférence de presse s'est tenue le jeudi 27 juin en présence d'une quinzaine de journalistes
Les résultats furent présentés et commentés par (de gauche à droite) : Pierre Geirnaert, Président d'AMPHITÉA, Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l'Épargne et Jérôme Jaffré, Directeur du CECOP.
Comment les Français épargnent-ils ? Vers quels types de placements va leur préférence ? Comment appréhendent-ils la retraite ? Ont-ils peur de la dépendance ? Chaque année, AMPHITÉA et le Cercle de l’Épargne s’associent pour réaliser une enquête qui fait désormais référence.
La conférence de presse s'est tenue le jeudi 27 juin en présence d'une quinzaine de journalistes. Les résultats furent présentés et commentés par Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l'Épargne, Jérôme Jaffré, Directeur du CECOP et Pierre Geirnaert, Président d'AMPHITÉA.
En matière d’épargne, l’enquête 2024 distingue deux placements. L’assurance-vie se classe en tête parmi les placements jugés intéressants. C’est la première fois depuis 2016 que le placement financier favori des français se hisse sur la première marche du podium. Quant au Plan d’Épargne Retraite (PER), mesuré pour la première fois, il se hisse à la 3e place, devançant l’investissement immobilier locatif. Une percée remarquable, cinq ans après sa création.
L’intérêt envers les placements varie en fonction de l’âge. Les jeunes actifs privilégient l’immobilier locatif, l’assurance-vie et le Livret A, alors que les plus de 65 ans citent l’assurance-vie, le Livret A et l’investissement immobilier locatif. Les moins de 25 ans sont plus nombreux que la moyenne à juger intéressants les actions et les cryptoactifs.
L’État veut utiliser l’épargne des Français pour financer la transition écologique. Les épargnants, de leur côté, réclament à 50 % l’instauration d’avantages fiscaux, quand 28 % souhaitent imposer aux assureurs et aux banquiers des obligations de placement dans des fonds écologiques et que 22 % seulement se prononcent pour une taxation accrue des placements dans les énergies fossiles.
Quand on leur demande si leur pension est ou sera suffisante pour vivre correctement à la retraite, les sondés ne sont que 34 % à répondre oui (29 % chez les non retraités).
En 2024, moins d’un retraité sur deux (47 %) considère que sa pension lui permet de vivre correctement, contre 54 % en 2023.
Une dégradation liée à la vague inflationniste de 2022/2023 et la réforme des retraites n’y a rien changé. Les femmes, qui perçoivent des retraites plus faibles que les hommes, pensent à 79 % que leur pension est ou sera insuffisante pour vivre à la retraite. 79 % également des actifs de plus de 50 ans partagent la même crainte.
Parmi les non retraités, 58 % disent, en 2024, placer de l’argent en vue de la retraite, contre 51 % en 2023. Ils le font régulièrement pour 32 % d’entre eux, contre 26 % en 2023.
La baisse de l’inflation permet aux ménages de réduire leur épargne de précaution au profit d’une épargne de long terme comme l’épargne retraite.
Le PER est le grand gagnant de cette situation : 21 % des sondés déclarent en avoir déjà souscrit un et 22 % entendent le faire prochainement.
Pour les cadres, les taux respectifs sont 42 et 25 %. Parmi ceux qui ont souscrit un PER, 46 % déclarent l’avoir fait pour avoir un revenu supplémentaire à la retraite, 40 % pour avoir un capital au moment de la retraite et 26 % pour bénéficier de l’avantage fiscal.
Pour 72 % des sondés, « bien vieillir », c’est avant tout être en bonne santé (81 % chez les plus de 50 ans), pour 34 % c’est disposer de ressources financières suffisantes.
Le maintien à domicile entourés de ses proches est plébiscité. Plus d’une personne sur deux de plus de 65 ans craint d’entrer en dépendance.
Comment la prendre en charge financièrement si elle survient ? Pour 48 % des sondés c’est la Sécurité sociale qui doit payer, alors que 26 % seulement sont disposés à vendre leur logement ou à puiser dans leur épargne (PER, assurance-vie, etc.).
Enfin, 14 % sont susceptibles de souscrire une assurance dépendance et 13 % comptent sur l’aide de leur famille pour financer, le cas échéant, les frais générés par leur dépendance.
L’enquête a été réalisée sur Internet du 6 au 7 mars 2024 auprès d’un échantillon de 1 035 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Le terrain d’enquête a été confié à l’IFOP.
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Par : AMPHITÉA Publié le : 27 juin 2024
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