Votre parcours professionnel ?
J’ai une formation agricole. Après avoir débuté dans une exploitation agricole aux États-Unis, je suis rentré en France pour travailler dans le secteur de l’agriculture, puis dans celui de l’horticulture, dans lequel j’exerce depuis 40 ans.
En 2008, J’ai fondé Florécla, une entreprise de distribution de produits horticoles, dont je continue à être le gérant, tout en étant retraité. Je suis spécialisé dans les plantes méditerranéennes : bougainvilliers, lantanas, oliviers, etc.
Votre implication dans d’autres activités ?
Je suis président de l’association Lapérouse Albi France, qui a pour vocation de mieux faire connaître ce grand navigateur français du Siècle des Lumières, dont je suis un descendant. En France, on ne le célèbre pas assez.
En Angleterre, tout le monde connaît James Cook, alors qu’ici, quand on parle de Lapérouse, beaucoup de personnes ne savent pas qui c’est. Pourtant, son éthique et son comportement étaient exemplaires. À l’époque, les explorateurs avaient tendance à tirer sur les autochtones, lui, non !
Votre région et ce qu’il faut absolument découvrir ?
L’Occitanie est selon moi la plus belle région de France. Et plus particulièrement Albi, la ville-préfecture du Tarn, d’où sont originaires Lapérouse et le peintre Toulouse-Lautrec.
C’est une ville unique au monde, dont la cathédrale en briques est classée au patrimoine mondial de l’Unesco et abrite l’un des plus beaux orgues du monde. J’y vis depuis l’âge de 40 ans.
Vos hobbies et vos passions ?
Je suis nageur. Plus précisément, je pratique l’Ice Swimming (bain en eau glacée). Je nage dans des eaux à 6 degrés, sans combinaison.
Pour rejoindre ma passion pour Lapérouse, j’ai déjà traversé deux fois, en relais, le détroit qui porte son nom, et qui sépare le nord d’Hokkaido au Japon à Sakhaline en Russie, soit 40 km (en réalité, 70 km avec les courants). Dans cette eau-là, on ne peut pas nager plus d’une heure.
Je pratique au sein du club Albi Triathlon. Cette passion m’est venue tard, quand on m’a annoncé en 2017 que je faisais une récidive de cancer colorectal, dont j’avais été atteint en 2013, et qu’il y avait cette fois-ci des métastases aux poumons.
On m’a annoncé que je n’en avais plus que pour trois mois à vivre, mais je me suis bagarré ! Le sport m’y a aidé.
Votre rôle de Correspondant régional AMPHITÉA ?
Je suis correspond régional d’AMPHITÉA pour la région Midi-Pyrénées depuis 2014.
Quand on me l’a proposé, j’ai senti que, en plus de représenter les sociétaires, il y avait une vraie volonté de promouvoir des idées nouvelles sur la couverture, que ce soit en prévention ou en épargne.
C’est un rôle de force de proposition, de contrôle et de réaction pour nos propres couvertures et celles des assurés. Il faut maintenir la singularité d’AG2R LA MONDIALE dans son traitement de la personne.
Une anecdote en lien avec AMPHITÉA ?
Ayant perdu mon épouse, j’ai demandé à ce qu’on mène une réflexion sur l’accompagnement du conjoint survivant. Cette réflexion s’est étendue à d’autres situations, comme le divorce. J’ai trouvé cela passionnant. Cette démarche a été un peu ralentie par la crise sanitaire mais elle reprend aujourd’hui de la vigueur.