Votre parcours professionnel ?
Adolescent, je jouais de la musique dans des groupes de rock alternatif. C’était ma passion. Mais pour rassurer mes parents, que cela inquiétait, j’ai toujours été bon élève : j’ai eu mon bac avec mention et intégré une école de commerce, l’école supérieure de gestion et de commerce (EGC).
Une fois diplômé et libéré de mes obligations militaires, j’ai travaillé dans des groupes industriels en tant que commercial et chef de secteur : tout d’abord chez Legrand, puis chez Brandt De Dietrich, pour qui j’ai beaucoup voyagé.
Le rythme était infernal, j’étais en surpoids et fumais énormément. Si bien que j’ai fait un burn-out vers l’âge de 30 ans. J’ai alors décidé de retourner à mes premières amours, et de créer des entreprises en lien avec le spectacle vivant et les loisirs.
En 2005, j’ai fondé 7ème acte avec ma compagne, qui est à la fois autrice, metteur en scène et comédienne. C’est une compagnie de théâtre contemporain basée au Mans. Nous écrivons et mettons en scène nos propres spectacles, dont le point commun est la fragilité humaine, ainsi que des sons et lumière et des créations dans le cadre de commandes. Nous nous produisons partout en France et en Europe.
Votre implication dans d’autres activités ?
Nous sommes impliqués dans l’évolution de notre profession : nous sommes en train de créer une fédération du spectacle vivant sarthoise. Celle-ci permettra notamment de faire du portage salarial et du partage de locaux.
Vos hobbies et vos passions ?
Je vis pour voyager, lire et contempler. Dès que j’ai le temps, je pars. Récemment, j’étais en Norvège et en Égypte, et je m’apprête à sillonner les Vosges en moto pendant une semaine.
Mes lectures du moment sont orientées mangas et romans noirs (je suis en train de lire tous les livres de Camilla Läckberg).
Votre région et ce qu’il faut absolument découvrir ?
Le patrimoine architectural du Vieux Mans est incroyable, avec sa cathédrale au style gothique et roman. Il faut la visiter.
La ville a, par ailleurs, une offre culturelle très large, entre danse et théâtre. Elle fait aussi une grande place au street art, avec son festival Plein Champ, où de grands artistes viennent peindre des fresques.
Et puis, au Mans, il y a plein de bons restaurants.
Votre rôle de Correspondant régional AMPHITÉA ?
Je l’aborde sous l’angle de la veille et de l’écoute. Je m’implique aussi bien dans les réunions locales que dans le comité communication, où j’essaye de mettre en place une grammaire intelligible pour tous dans les documents de l’assureur partenaire AG2R LA MONDIALE.
Une anecdote en lien avec AMPHITÉA ?
Je suis du genre à ouvrir mon carnet d’adresse, à mettre en relation les gens entre eux.
Lors d’une assemblée centrale, je suggérais à quelqu’un de prendre contact avec l’une de mes connaissances. La personne qui était derrière moi m’a entendu et m’a interpellé, car elle savait de qui je parlais. En discutant, nous nous sommes rendu compte que nos deux familles se connaissaient et qu’elles avaient des amis communs.