Bien vieillir, c’est-à-dire prendre de l’âge en préservant sa santé physique et mentale et en se ménageant les ressources suffisantes pour assumer le coût d’une éventuelle perte d’autonomie relève, pour une bonne part, de notre libre arbitre. Du berceau jusqu’au grand âge, nous pouvons nous ménager une vieillesse sereine en respectant un certain nombre de recommandations.
Jusqu’à 55 ans : prendre tôt les bonnes habitudes
À travers l’éducation et la formation, la famille et l’école font acquérir aux jeunes de bons principes de vie. Mais il n’est jamais trop tard pour que jeunes adultes et adultes actifs prennent conscience que bien vieillir se prépare tout au long de la vie. En ménageant sa santé, mais aussi en gérant au mieux ses finances.
1 – Faites de votre sante une priorité
C’est dès l’enfance que l’on peut mettre toutes les chances de son côté pour se ménager une vieillesse sereine. Par l’apprentissage des bons réflexes, par une sensibilisation à l’alimentation, une prévention des addictions et des comportements à risques, par la vaccination, ou encore une éducation sexuelle responsable.
Mais c’est aussi et surtout en pratiquant une activité physique et sportive régulière que l’on va lutter contre la sédentarité, véritable fléau chez les jeunes d’aujourd’hui en matière de santé.
2 – Prévenez dès 40 ans les maladies chroniques
Le lien entre vieillissement en santé et présence de facteurs de risque à mi-vie est établi. L’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie et l’obésité à mi-vie sont ainsi associés à un risque augmenté de démence et de maladies cardio-vasculaires. A contrario, on sait que plus on adopte tôt des comportements favorables à la santé (activité physique, alimentation équilibrée, non consommation de tabac et d’alcool), plus l’effet sur le vieillissement est bénéfique.
Les programmes de prévention de la perte d’autonomie comportent désormais des actions de prévention dès 40 ans pour réduire la perte d’autonomie liée à l’accumulation des maladies chroniques.
Pensez à surveiller, par des contrôles réguliers, les maladies cardiovasculaires (accident vasculaire cérébral, infarctus, anévrisme de l’aorte abdominale, insuffisance cardiaque, angine de poitrine, valvulopathies…) et oculaires (glaucome, décollement de la rétine, dégénérescence maculaire liée à l’âge ou cataracte), ainsi que l’ostéoporose.
Faites attention aux facteurs de risque : cholestérol, diabète, hypertension, tabagisme, surpoids.
Méfiez-vous du tabac et de l’alcool.
3 – Ménagez-vous des revenus supplémentaires pour votre retraite
Bien vieillir, c’est aussi disposer des moyens suffisants pour que sa retraite soit confortable, active et sereine. Cette anticipation passe par un effort d’épargne. Celui-ci sera plus facile à fournir si :
– Vous commencez tôt
– Vous misez sur le long terme
– Vous demandez conseil pour choisir les bons placements
Pour en savoir plus
Lire AMPHITÉA Magazine, pages 10 et 11
De 55 à 65 ans : une décennie pour agir
La retraite approchant, il est temps de s’y préparer sérieusement dans tous les domaines qui vont conditionner le bien vieillir : la santé et la forme physique, les revenus futurs, conditionnés par l’épargne supplémentaire, les conditions de logement, ou encore la discussion pragmatique et dépassionnée, en famille, sur les conséquences du vieillissement et les moyens d’y faire face sereinement.
1 – Anticipez l’approche de la retraite
N’attendez pas que la retraite arrive pour vous poser les bonnes questions. Quels sont vos projets ? Où pensez-vous habiter ? Quelles activités, culturelles, sportives ou de loisir envisagez-vous ? De quels revenus allez-vous avoir besoin ?
Pour répondre efficacement à ces interrogations :
- Faites un stage de préparation à la retraite Point 50 et Cap 60
- Optimisez votre épargne retraite en réalisant un audit de protection sociale spécial retraite
- Assurez la sécurisation de votre épargne avec la gestion par horizon de votre assureur.
- Vérifiez l’état de liquidité de votre patrimoine pour pouvoir financer un jour la prise en charge d’une éventuelle perte d’autonomie. Un enjeu important comme l’explique notre experte, Véronique Poncin, directrice des nouveaux métiers et services du bien vieillir d’AG2R LA MONDIALE.
Pour en savoir plus
lire l’interview de Véronique Poncin d’AMPHITÉA Magazine, page 23
2 – Repensez votre cadre de vie
Vous aurez peut-être un jour du mal à monter les escaliers, ou à entretenir votre jardin. Réorganisez votre logement en pensant accessibilité, disposition (largeur des portes par exemple…), taille et frais d’entretien.
3 – Pensez à vous
C’est le bon moment pour repenser vos priorités, réfléchir à ce vous avez toujours eu envie d’entreprendre et que vous allez pouvoir concrétiser, maintenant que vous allez être en retraite, mettre à profit vos expériences de vie pour leur donner un nouveau sens…
4 – Dédramatisez la vieillesse avec vos proches
La vieillesse et la fin de vie sont encore des tabous. Affrontez-les pour les dédramatiser en en parlant avec votre conjoint(e), vos enfants. Acceptez l’idée de vieillir comme l’explique notre expert Serge Guérin (voir son interview).
5 – Prenez votre santé en main
Soyez acteur de votre prévention santé en réalisant un bilan, en réalisant des parcours de prévention, en découvrant et en pratiquant des activités physiques.
Mettez-vous surtout (sérieusement et progressivement) au sport !
Soignez votre sommeil pour ne pas faire partie des deux-tiers des 55 ans et plus disent avoir du mal à s’endormir.
Optez aussi pour une alimentation équilibrée en faisant attention aux excès de sucre, de sel et de matières grasses.
Prenez soin de votre cœur en connaissant les sept facteurs de risques majeurs : le tabagisme, une alimentation trop riche en sodium, l’hypertension artérielle (6 millions de Français sont hypertendus sans le savoir), l’hypercholestérolémie, le disfonctionnement rénal, l’hyperglycémie et un indice de masse corporelle (IMC) élevé.
Enfin, apprenez à détecter un AVC et à gérer votre stress.
6 – Aidants, faites-vous aider !
Accompagner un proche en perte d’autonomie peut vite devenir un calvaire si on reste seul. L’aide aux aidants est un axe fort pour votre assureur qui a mis en place plusieurs actions propres et développé des partenariats pour vous aider à trouver la bonne information et pour que vous soyez écouté, soutenu, formé et que vous puissiez, de temps en temps, souffler et vous reposer.
Pour en savoir plus
Lire AMPHITÉA Magazine, pages 12 à 15
De 65 à 75 ans : quand retraite rime avec activités
La première partie de la retraite est généralement encore très active. Projets, voyages, sport, bricolage… les activités ne manquent pas, pour peu qu’elles soient encouragées et facilitées par une forme physique et une mémoire régulièrement entretenues.
Vous vous sentez en pleine forme et bien chez vous. Mais c’est le moment de vous projeter sur une éventuelle perte d’autonomie et de réfléchir à la souscription d’une assurance dépendance.
1 – Faites travailler votre tête et votre cœur
Entretenir sa mémoire, continuer à apprendre, sortir, voyager, lire, mais aussi rester amoureux… autant d’activités qui stimulent votre cerveau, mobilisent votre mémoire et vous aident à rester jeune dans votre tête. Un moyen aussi de prévenir certaines maladies comme Alzheimer ou les troubles de la mémoire et de résister au stress et à la dépression.
2 – Prenez soin de vous
Une séance quotidienne de course lente ou de marche rapide, réduit de 20 % la mortalité générale et de 40 % la mortalité cardio-vasculaire dans un délai de 3 ans.
À partir de 65 ans pratiquez un sport adapté qui vous fera du bien sans vous abîmer.
Soignez aussi votre alimentation en maintenant notamment vos apports journaliers en protéines pour préserver votre tonus musculaire et votre capital osseux.
Si vous bricolez, faites-le prudemment et apprenez à prévenir les chutes.
Ne négligez pas non plus la vaccination, importante tout au long de la vie, mais plus encore quand on prend de de l’âge.
3 – Restez connecté aux autres
Garder une vie sociale active, mais aussi cultiver les liens avec son entourage sont un gage de vieillesse plus heureuse. Luttez donc contre l’isolement et cultivez les liens amicaux, familiaux et de voisinage. Restez connecté et n’hésitez pas à partager vos passions.
4 – Pensez à l’assurance dépendance
Faites-vous partie des 52 % Français favorables à une assurance dépendance obligatoire, ou aux 48 % préférant une assurance individuelle facultative ? Une projection chiffrée sur les revenus de votre famille en cas de perte d’autonomie va vous permettre de passer en revue vos revenus existants, les aides possibles (si vous y avez droit), le coût d’un maintien à domicile, celui d’un hébergement, et surtout le reste à charge qu’il vous faudra financer.
Pionnier dans le domaine de l’assurance autonomie, votre assureur a des solutions pour vous (si vous avez moins de 75 ans).
Pour en savoir plus
Lire AMPHITÉA Magazine, pages 16 à 18
De 75 à 80 ans : activité, mobilité, audition, sommeil… soyez à l’écoute de votre corps
La deuxième partie de retraite évolue vers un temps plus calme, plus casanier, avec des problèmes de santé plus fréquents et peut-être aussi les premiers besoins d’argent pour financer une aide à domicile ou des aides techniques permettant de rester chez soi. Les contrats avec sortie à option d’AG2R LA MONDIALE et l’assurance dépendance que l’on aura souscrits prennent là tout leur sens. On commence à perdre ses proches et ses amis, le temps « s’allonge ». Il faut entretenir le lien social et rester mobile pour éviter l’isolement, garder le moral et adapter son activité physique pour prévenir la fragilité.
Restez actifs, gardez le moral et adaptez votre activité physique à votre degré de fragilité.
Côté santé, gardez un bon équilibre, entretenez votre audition, ayez une bonne hygiène bucco-dentaire, prenez bien vos médicaments, gardez le sommeil et surveillez les maladies votre âge.
Et si vous commencez à ressentir les effets de la perte d’autonomie, découvrez les aides techniques qui peuvent vous simplifier la vie.
Pour en savoir plus
Lire AMPHITÉA Magazine, pages 19 et 20
Au-delà de 80 ans : : la dépendance n’est pas une fatalité !
Le nombre de centenaires va fortement progresser dans les années qui viennent avec un risque accru de dépendance et un besoin d’accompagnement dans le choix d’un établissement d’hébergement. Même si le fait de vivre vieux à domicile est encore très largement prédominant, une double réflexion sur l’adaptation du logement et sur les formes de logement alternatif peut s’avérer utile. Mais après 80 ans, c’est encore et toujours la santé qui doit être au cœur de vos préoccupations pour bien vieillir.
1 – Préparez-vous à une éventuelle dépendance
En 2050, parmi les 4,2 millions de personnes de plus de 85 ans, 2,2 millions seront en perte d’autonomie, soit deux fois plus qu’aujourd’hui. S’il est trop tard, à 80 ans, pour souscrire une assurance dépendance, on peut encore faire des efforts en matière de santé et adapter son logement.
2 – Gardez votre sante en ligne de mire
Après 80 ans, les recommandations faites depuis la naissance pour bien vieillir restent les mêmes, mais prennent un caractère d’urgence compte tenu des fragilités liées à l’âge.
Adaptez votre activité à cotre page, surveillez votre tension, prévenez les risques en cas de grande chaleur ou de grand froid.
3 – Soyez bien chez vous
Si vous souhaitez rester à domicile, adaptez votre logement et ayez recours aux services que votre assureur met à votre disposition pour rester chez vous en toute autonomie.
Envisagez aussi l’habitat autrement, qu’il s’agisse de cohabitation intergénérationnelle solidaire, d’accueil familial, d’habitat inclusif ou de logements partagés.
Si vous êtes valide et en forme et que vous recherchez un lieu confortable et sécurisé pour vivre sereinement en bénéficiant de services (restauration, activités, bien être…) adaptés, pensez à la solution Domitys, numéro Un en Europe de la résidence services seniors.
Pour en savoir plus
Lire AMPHITÉA Magazine, pages 21 à 23